C1 (H) : Le PSG domine difficilement Pelister Bitola en ouverture de la Ligue des champions

Le PSG a entamé la Ligue des champions par une victoire plus compliquée que prévu sur Pelister Bitola, ce mercredi, au stade Pierre-de-Coubertin (31-29). L’équipe de la capitale, grande favorite pour décrocher l’une des deux premières places du groupe A, directement qualificative pour les quarts de finale, a dû s’employer dans les derniers instants pour décrocher les champions de Macédoine du Nord, qui avaient perdu leurs 14 matches de groupes la saison passée.

Si les dix premières minutes ont été équilibrées, le PSG s’est envolé après une flambée d’Elohim Prandi (11-7, 19e) et a continué à creuser l’écart, porté par l’efficacité de son pivot polonais Kamil Syprzak (18-13 à la pause). Peu après la reprise, le match semblait plié (25-17, 41e).

Paris toujours en rodage

Mais Paris est toujours en rodage, en témoignent certains ballons égarés ou oublis défensifs, notamment chez les recrues Yahia Omar et Dani Baijens. Comme samedi en Championnat contre Nîmes (36-33), il a connu une grosse baisse de régime dans le dernier quart d’heure, qui a permis à l’équipe des Balkans de revenir lui souffler dans la nuque (27-25, 55e). « Avant le match, on s’était promis qu’on se battrait jusqu’à la dernière seconde. Quand le PSG a mené de 7 ou 8 buts, on a montré notre caractère et notre qualité. Je suis fier de mes joueurs », soulignait l’entraîneur macédonien, Branislav Angelovski.

Malgré deux nouveaux buts de Syprzak (11 au total) et une exclusion temporaire obtenue par Elohim Prandi, Bitola s’est rapproché à un petit but à 30 secondes du terme (30-29, 60e) et il a fallu tout le sang-froid de Luc Steins pour assurer la victoire en un-contre-un (31-29).

« C’est le début de saison, on a encore besoin de travailler pour atteindre notre meilleur niveau, estimait Baijens, arrivé de Hambourg cet été. On a de bonnes séquences, mais aussi, à chaque match, dix ou quinze minutes où on manque cinq tirs de suite et, alors qu’on avait six buts d’avance, on n’en a plus qu’un. C’est quelque chose qu’on doit vraiment améliorer lors des prochains matches. Personnellement, il me faut encore du temps pour m’adapter sur le terrain, c’est un peu différent de ce que j’ai connu jusqu’à présent. » « Il faut garder ça en tête, prévenait Ferran Solé, l’ailier droit parisien. Quand on fait un bon match, il ne faut pas le gâcher dans les vingt dernières minutes. »

Jeudi 19 septembre, lors de la 2e journée, les coéquipiers de Luka Karabatic auront un morceau beaucoup plus gros à croquer : les Hongrois de Veszprém, candidats au titre, dans leur brûlante Arena, pour le sommet du groupe.