Vaincu par Esbjerg, Metz échoue au pied du podium de Ligue des champions
Les Messines n’ont pas su se remobiliser suffisamment après leur élimination en demi-finales de la Ligue des champions la veille. Battues (37-33) dans la petite finale dimanche par les Danoises d’Esbjerg, les championnes de France terminent au pied du podium.
Les Messines n’ont pas su se remobiliser suffisamment après leur élimination en demi-finales de la Ligue des champions la veille. Battues (37-33) dans la petite finale dimanche par les Danoises d’Esbjerg, les championnes de France terminent au pied du podium.
Metz n’avait qu’une courte nuit pour digérer ce rêve de triplé inédit anéanti aux portes de la finale par les Allemandes de Bietigheim (défaite 29-36). À défaut de jouer sa toute première finale de Ligue des champions, le champion de France et vainqueur de la Coupe de France, devait se contenter de jouer la petite et le bronze, dimanche à Budapest, face aux Danoises de la Team Esbjerg. Au terme d’un match âpre et disputé, les Dragonnes se sont inclinées (37-33). Elles échouent au pied du podium comme en 2019.
On aurait pourtant pu croire après la première flèche décochée par Alina Grijseels, par ailleurs autrice d’une performance monumentale (10/12) suivi d’un stop d’Hatadou Sako, que les galères qui avaient plombé la base arrière et la gardienne, peu en réussite la veille, étaient effacées. Mais l’illusion s’est effilochée au fil des missiles d’Henny Reistad (10/12 en première période, 13 sur 16 au total) et des arrêts de la portière adverse Anna Kristensen bien soutenue par une défense rugueuse et tenace dans l’axe central. Les Danoises revenaient à hauteur, montaient à +3, tandis que les sourcils d’Emmanuel Mayonnade se fronçaient devant les pertes de balle des siennes.
En réponse, il sortait de son chapeau une défense en 1-5 qui permettait à Metz de recoller à la pause (18-18), bien aidé par le surplus d’activité de Grijseels (7/8 en première période) et des arrêts déterminants de Sako.
Un intense chassé-croisé
Incapables de trouver de la continuité, alors qu’elles ne pouvaient s’appuyer qu’à dose homéopathique sur leur jeu rapide signature – comme en demi-finales -, les Messines s’engageaient dans un intense chassé-croisé. Deux nouvelles parades d’Hatadou Sako, toute la malice de Lucie Granier pour chiper les ballons et un petit lob, leur permettaient de prendre deux buts d’avance dès le retour des vestiaires.
Mais les Danoises sautaient sur le moindre relâchement. La faute à ces sautes de concentration, que Mayonnade qualifiait de stupides lors du temps mort qui suivait un 4-0 infligé aux siennes, les Lorraines retrouvaient une position de chasseuses (26-25, 44e) qu’elles ne quitteraient plus.
En face, Nora Mork (13/14) s’illustrait dans une fin de match très tendue où s’enchaînaient l’exclusion définitive de sa coéquipière Kristine Breistol, celle temporaire de la Messine Kristina Jorgensen et un jaune concédé par Emmanuel Mayonnade qui dénonçait une faute non sifflée sur Sarah Bouktit (-2). C’est collectivement, à coups de torpilles venues des quatre coins du terrain (Petersen, Reistad et Mork), que les Danoises faisaient définitivement plier la résistance lorraine.
Source : Vaincu par Esbjerg, Metz échoue au pied du podium de Ligue des champions