Hand : Carton plein pour l’équipe de France au premier tour du Mondial avec une victoire contre l’Autriche
L’équipe de France s’est imposée logiquement contre l’Autriche (35-27) samedi et passe au tour principal du Championnat du monde, avec un bilan de trois victoires en trois matches.
L’équipe de France a décroché une victoire tranquille samedi contre l’Autriche (35-27), sa troisième en trois matches dans ce Mondial. Les joueurs de Guillaume Gille font le plein de points avant le tour principal. Face à une équipe trop diminuée pour inquiéter les champions d’Europe en titre, les Bleus ont quand même fait preuve de beaucoup de sérieux en défense. Ils débuteront la deuxième phase, à partir de mardi à Varazdin, au nord de la Croatie, avec 4 points au compteur après avoir terminé en tête du groupe C, devant les Autrichiens (2 points).
Ces derniers ont davantage rivalisé que le Qatar et le Koweït, balayés (37-19 et 43-19). Mais, handicapés par trois absences majeures sur la base arrière, leurs deux gauchers (Janko Bozovic et Boris Zivkovic) et leur droitier vedette Nikola Bilyk (Kiel), ils ne sont pas parvenus, en dépit du soutien bruyant de leurs supporters, à pousser autant les Français dans leurs retranchements qu’à l’Euro 2024, où ils menaient à la mi-temps (16-15, défaite 33-28 au final).
Bolzinger convaincant dans les cages
L’équipe de France n’a été menée que lors des toutes premières minutes (2-1). En tête de 4 buts à la mi-temps (19-15), elle a connu un très léger passage à vide au retour des vestiaires, où l’Autriche est revenue à deux longueurs (19-17), puis a de nouveau eu une balle pour réduire l’écart à deux unités (21-18, 38e). Une occasion annihilée par un arrêt à bout portant de Charles Bolzinger, qui a signé son entrée dans le Mondial par une prestation convaincante.
Promu sur la feuille de match après le forfait pour le reste de la compétition, annoncé quelques heures avant le match, de Samir Bellahcene, blessé à la cuisse droite, le grand (1,98 m) et jeune portier (24 ans) a arrêté un penalty dès son entrée en jeu (25e). Il n’est plus sorti, réalisant notamment quelques parades déterminantes en fin de match pour préserver l’écart acquis en exploitant notamment, par plusieurs buts dans la cage vide, la décision des Autrichiens de jouer à sept contre six (25-19, 44e puis 30-24, 52e). Dylan Nahi s’est régalé sur cette situation de jeu (5/6 au final). Les Bleus ont aussi pu compter sur l’apport sur la base arrière de Dika Mem et Thibaud Briet (6/8 chacun).