Montpellier s’incline lourdement en finale de Ligue européenne face à Flensburg

Au lendemain de leur exploit face à Kiel, les Montpelliérains ont été nettement dominés par le tenant du titre Flensburg en finale de la Ligue européenne, ce dimanche à Hambourg (25-32). La C2 échappe encore et toujours aux clubs français.
Rude retour sur terre pour Montpellier. Les Héraultais n’ont pas vraiment existé contre Flensburg en finale de la Ligue européenne (C2), ce dimanche à Hambourg (25-32). Les partenaires de Valentin Porte étaient visiblement à court d’énergie, au lendemain des folles émotions de leur exploit contre Kiel en demi-finales (31-32).
Flensburg en a profité pour conserver son titre conquis l’an passé. Une fois de plus, pour la 24e fois sur les 28 dernières éditions, la deuxième Coupe d’Europe revient à un club allemand. Une fois de plus, elle échappe aux Français, qui ne l’ont toujours pas gagnée en 44 ans.
Pour les Montpelliérains, la frustration est nettement moindre que lors de la finale de cette même C2 (alors dénommée Coupe de l’EHF) perdue en 2014 contre les Hongrois de Szeged (28-29), tant ils auront été dominés dimanche. Le MHB n’a résisté que durant les dix premières minutes, en exploitant son jeu rapide (5-5, 10e). Après une exclusion temporaire de son ailier droit Sebastian Karlsson, il a pris un éclat (5-8, 13e) dont il ne s’est jamais vraiment remis.
L’écart a grimpé comme un thermomètre en pleine canicule (11-17, 27e, 13-19 à la pause). L’arrière-garde montpelliéraine était incapable de contenir les glissements du pivot danois Lukas Jörgensen (10 buts) et, de l’autre côté du terrain, son compatriote Kevin Möller était tout aussi diabolique : 19 arrêts à 43 % ! Seul le jeune arrière gauche brésilien Brian Monte (6 buts) aura tenté d’impulser une révolte, en vain.
Le festival des Danois Kevin Möller et Lukas Jörgensen
Möller et Jörgensen ont poursuivi leur show en seconde période et l’addition n’a cessé de s’alourdir, jusqu’à dix buts (21-31, 55e) sur une contre-attaque d’un autre membre de la colonie danoise de Flensburg, Emil Jakobsen (9 buts). Au-delà du plus grand écart de l’histoire en finale, depuis douze ans que celle-ci se joue sur un match sec (Göppingen – Berlin, 30-22 en 2017).
A l’orgueil, les Montpelliérains ont évité ce triste record dans les derniers instants, limitant leur débours à sept unités à la sirène. Lors de son dernier temps mort, leur entraîneur, Erick Mathé, leur avait juste demandé de profiter du moment et avait parfaitement résumé la situation : « On est tombés sur plus fort que nous. »
Les Héraultais peuvent tout de même regarder avec fierté leur bilan de la saison. leur bilan de la saison. Troisièmes en Championnat avant de recevoir le très probable futur champion parisien samedi 31 mai (18 heures), ils ne se qualifieront probablement pas pour la prochaine Ligue des champions, mais avec cette finale européenne et la Coupe de France remportée contre le Paris-SG dimanche dernier (28-28, 8-7 aux t.a.b.), premier titre du club depuis sept ans, ils ont écrit deux belles lignes de l’histoire du MHB.
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